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Conclusion

Ainsi, nous avons vu au fil de nos recherches que pour souligner l'intérêt de la plante sur laquelle porte nos travaux, il a paru nécessaire d'étudier dans un premier temps le fonctionnement commun des plantes - êtres autotrophes - qui, grâce à la photosynthèse, peuvent assurer leur développement en produisant, à partir du sol et de l'atmosphère, de la matière organique.

 

Les plantes, du fait de leur vie fixée, sont particulièrement sujettes au processus de sélection naturelle, qui au fil de l'évolution, sépare les végétaux en familles variées, au sein desquelles les naturalistes classent des espèces aux caractéristiques différentes. Une fois rappelé le concept de la biodiversité, et l'ayant appliqué aux plantes carnivores qui se distinguent de toutes les autres par leur capacité à assimiler des proies de petite taille (généralement des insectes), nous avons pu nous intéresser au fonctionnement exceptionnel des Droséracées, et plus précisément de la Dionée attrape-mouche (Dionaea Muscipula).

 

Dans cette optique, nous avons tout d'abord établi l'historique des expériences effectuées par les naturalistes clés en ce qui concerne la Dionée, puis nous avons effectué nos propres expériences afin de valider les informations que nous avions recueillies au cours de nos recherches. Cette réflexion expérimentale nous a permi d'affirmer le mécanisme de fermeture détaillé du piège, par l'étude de phénomènes au niveau microscopique.

 

Nous avons ainsi vérifié que la Dionée, comme le prédisait Darwin en 1880 dans son XXIVè volume Insectivorous plants, est exceptionnelle par sa capacité de mouvement quasi-instantannée (0,3s selon les mesures d'Alexander G. Volkov réalisées en 2007): c'est un enchaînement complexe de réactions chimiques (pompe Ã  protons et potentiel d'hydrogène), biologiques (déstructuration des polymères composant la paroi des cellules de la dionnée) et mécaniques (surpression sur les parois extérieures du pièges), parfois alliant les trois (phénomène d'osmose qui s'établit entre le milieu extra-cellulaire riche en cations et le milieu intracellulaire riche en anions) qui permet la fermeture du piège et la capture d'une proie essentielle à la survie de la plante puisque celle-ci lui fournit les nutriments nécessaires à sa croissance.

Remerciements

Nous souhaitons tout d’abord remercier nos deux professeurs référents, c'est-à-dire Mme Paris en physique-chimie et Mme Legal en Sciences et Vie de la Terre, qui ont su nous guider dans notre réflexion.


Un grand merci à la documentaliste du lycée Albert-de-Mun, Mme Lebon, qui a recommandé à notre classe entière un site utile permettant la veille d’information.


Nous souhaitons ensuite remercier Sandrine Fons, fleuriste à Nogent-sur-Marne, qui nous a fourni la plante carnivore dont nous avions besoin pour réaliser les expériences.


Enfin, nous souhaitons remercier le préparateur, Mr. Lorisson, qui nous a procuré le matériel nécessaire à la réalisation de nos expériences.

 

Et enfin, bien sûr, nous vous remercions vous, lecteur!

Bibliographie - Sitographie

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